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Voir, observer, penser

Virginia Woolf et la photo-cinématographie
PUM, 2018

Partant de l’influence de la photographie victorienne de Julia Margaret Cameron, de la photographie et du cinéma d’avant-garde des années 1920 et de la production photographique de Virginia Woolf elle-même (albums de Monk’s House), cette étude pose l’hypothèse que l’écriture de Virginia Woolf s’en inspire pour devenir à la fois photographique et cinématographique, photo-cinématographique.

Explorant le texte comme dispositif complexe, l’auteure analyse la plasticité de sa prose à travers ses motifs et ses stratégies de représentation afin de mettre en lumière dans quelle mesure photographie et cinéma réforment et reforment le texte woolfien, dans ses modalités formelles et esthétiques, ainsi que dans sa dimension éthique et politique.

Le présent travail de recherche à reçu le prix Présence de la langue française 2015 délivré par l’Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse.

Voici un travail d’érudition intense portée par une réflexion intuitive, inspiratrice de mille pistes et un plaisir à lire.
Eithne O’Neill, Positif

Adèle Cassigneul proposes a poignant reconsideration of Woolf’s writing in light of how images both influence and arise from Woolf’s work. Her monograph is an engaging reading, which challenges common places as well as simplifications on both Woolf’s experimentation and, more in general, the way the visual arts interact with writing.
Teresa Prudente, Comparative Studies in Modernism

L’ouvrage d’Adèle Cassigneul formule des propositions théoriques fortes sur le traitement woolfien de l’intermédialité. Nul doute qu’il trouvera un écho à la fois chez les spécialistes de Virginia Woolf et du modernisme britannique, mais aussi bien sûr chez les amateurs de photographie et de cinéma.
Marie Laniel, Littératures

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