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Atonement, Ian McEwan et Joe Wright

Clefs-concours Anglais, Atlande, 2017

L’ambition de cet ouvrage est de voir en quoi McEwan représente littérairement, à travers son personnage également narratrice, son rapport à l’écriture de fiction. En parallèle, nous analyserons comment l’adaptation réalisée par Joe Wright transporte l’intrigue romanesque ailleurs, privilégiant une veine romantique héritée du cinéma hollywoodien qui littéralise le happy end préféré par Briony et de quelles manières, limitant drastiquement la dimension réflexive son film, il propose une interprétation spectaculaire du roman.

Les REPÈRES fournis ci-après livreront aux candidats à l’agrégation les contextes critiques, biographiques et bibliographiques nécessaires à l’appréhension des deux œuvres au programme. On ne trouvera pas dans les pages qui suivent de synthèse sur les théories de l’adaptation filmique. De fait, le film sera moins abordé comme une adaptation que comme une construction cinématographique. Nous nous concentrerons ainsi sur les choix narratifs et esthétiques de Joe Wright, notamment sur la mise en valeur du scénario sentimental, le recours à une esthétique des attractions et le mélange des genres filmiques.

Les cinq grands axes qui nourrissent les ANALYSES THÉMATIQUES entremêlent des micro-analyses du roman comme du film (certaines scènes clefs font l’objet de commentaires détaillés) et des réflexions plus globales sur les enjeux thématiques et formels des deux œuvres. "HÉRITAGES", "POINTS DE VUE", "ÉCRITURES", "CONFLITS" et "ENJEUX ÉTHIQUES" retracent les enjeux narratifs (statut instable du narrateur, menée de l’intrigue), métanarratifs (réécriture d’une histoire littéraire, jeux sur les genres littéraires) et lectoriels (question de l’interprétation) autant qu’ils s’intéressent aux stratégies de représentation adoptées par Joe Wright.

La dernière partie propose une analyse de la scène de la robe verte comme support pour interroger la notion de féminité et de sa représentation dans le texte ainsi que dans le film. Enfin, nous prolongeons l’épineuse question de la catégorisation de l’écriture de McEwan dans son lien au modernisme et au réalisme afin de mettre en relief les principaux arguments d’un débat critique toujours en cours.

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