noir
à travers les persiennes
la lumière des souvenirs s’enfance
spectralise
mon corps
fluorescent
paupière bat gros plan
fendille l’ombre
cœur
cœur
cœur
j’happe les images
virtuelles
son corps lourd
dans le mien
fondu loin où je dors et ne sens rien
repeat
au second sous-sol
près des réserves
la lumière persiste
à ne pas s’allumer
je pisse à toute vitesse
au cas où
sur le carrelage noir
luisent mes traces de pas
les souvenirs s’imagent
mon corps fixe
son corps flou animé
m’électrise sans plaisir
stupéfiée je m’oriente
les baisers cut
que je ne reçois pas
les caresses cut
qui ne me touchent pas
m’obsèdent
zoom sur mes côtes
désincarnées
je ferme les yeux
la bouche aimante
ventouse la main
juste là
être ensemble
peut-être
ajuster nos différences